L'équipe de transplantation des Cliniques universitaires Saint-Luc a réalisé en janvier 2022 sa 500e greffe hépatique pédiatrique par donneur vivant de son programme en près de 30 ans. Un an plus tard, la patiente de 13 mois se porte bien. Sur l'ensemble de la série de ces 500 greffes, le taux de survie s'élève à plus de 94% après un an, précisent les Cliniques Saint-Luc dans un communiqué jeudi.
La technique consiste à prélever la partie gauche du foie d'un adulte (20% du volume du foie du donneur), laquelle s'inscrit particulièrement bien dans la cavité abdominale d'un enfant. Chez le donneur vivant, les 80% restants font l'objet d'un processus de récupér ation ad integrum - le foie étant le seul organe du corps humain capable de régénération. Le volume hépatique initial du donneur est reconstitué en quelques mois.
Les pathologies nécessitant une telle intervention chez les enfants diffèrent de celles des adultes. Il s'agit principalement d'atrésie (obstruction) des voies biliaires, de cancer du foie, de cholestase (stagnation de la bile) ou encore d'hépatite fulminante. La majorité des petits patients qui bénéficient d'une transplantation hépatique aux Cliniques universitaires Saint-Luc ont moins de 5 ans (l'âge médian est de 2 ans).
Les trois quarts des enfants qui bénéficient d'une transplantation hépatique par donneur vivant à Saint-Luc proviennent de l'étranger, indique encore l'institution.