Le personnel soignant aura une troisième dose

Les ministres de la Santé, réunis dans le cadre de la Conférence interministérielle Santé publique (CIM), ont décidé que le personnel soignant pourra bénéficier d'une troisième dose, ou "booster", d'un vaccin contre le covid-19, a-t-on appris après la CIM de samedi. Il n'est par contre pas encore question d'une troisième dose pour l'ensemble de la population.

La CIM a suivi l'avis du Conseil supérieur de la Santé qui s'est dit favorable à un rappel vaccinal pour le personnel du secteur médical et des soins, afin de maintenir le système de santé à flot.

"En raison de l'augmentation actuelle des infections à covid et des admissions à l'hôpital ainsi que de l'émergence d'autres infections comme la grippe, le personnel de soins de santé doit faire face à une charge de travail importante", souligne la CIM dans un communiqué. "Afin de préserver le système de santé, il est important de limiter autant que possible les absences pour cause de maladie dans ce groupe. En outre, ce rappel réduit le risque que les prestataires de soins de santé transmettent le virus à leurs patients."

Cette vaccination de rappel, qui sera toujours effectuée avec un vaccin à ARNm, sera proposée à tous les professionnels des soins de santé, en ce compris les stagiaires et les étudiants. Ces rappels seront proposés au moins quatre mois après la deuxième injection du vaccin AstraZeneca ou l'injection unique du vaccin Johnson & Johnson, et au moins six mois après la deuxième injection du vaccin Pfizer ou Moderna. Cette vaccination débutera à partir de mi-novembre.

Alors que le gouvernement flamand veut étendre la 3e dose de vaccin à tous, le Conseil supérieur de la santé estime qu'il n'existe actuellement aucune preuve scientifique qui justifierait un rappel de vaccin généralisé pour toutes les personnes de moins de 65 ans. L'administration d'une troisième dose généralisée est soumise à analyse, a-t-on appris après la CIM de samedi. Aucune vaccination supplémentaire n'est par ailleurs proposée pour l'instant aux personnes présentant des pathologies sous-jacentes.

Pour l'heure, le vaccin dit "booster" n'est proposé qu'aux résidents des centres de soins résidentiels, aux personnes de plus de 65 ans et aux personnes ayant une immunité réduite. 

Nécessité d'une redéfinition durable de la stratégie de test et quarantaine

La CIM, en collaboration avec les ministres de l'Enseignement, a poursuivi aujourd'hui également le débat sur la stratégie de test et quarantaine pour les mineurs de 12 ans en se basant sur des preuves supplémentaires, des signaux clairs du terrain et des considérations pragmatiques.  La CIM a décidé de redéfinir la stratégie de testing et de quarantaine dans son intégralité lors de sa réunion du 24/11.

Dans l'intervalle, elle prend acte de l'abandon temporaire de la stratégie de testing et quarantaine dans l’Enseignement néerlandophone, d'une part, et de toutes les mesures d'accompagnement nécessaires en termes de ventilation, d'utilisation de compteurs de CO2, de communication vers les parents, de mesures de distanciation, où nécessaire, de maintien du traçage des contacts dans les familles et des activités extrascolaires, etc.  

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.