A partir du 1er octobre prochain, les infirmiers appliquant le régime du tiers payant de manière électronique devront vérifier l'identité de leurs patients lors de chaque contact avec le patient, avertit l'Inami sur son site internet. La Fédération nationale des infirmiers de Belgique (FNIB) et la Fédération des infirmiers indépendants de Belgique (FIIB) soulignent vendredi dans un communiqué les inquiétudes qui sont les leurs à quelques jours de l'entrée en vigueur de cette mesure.
Estimant qu'aucune période de test ne semble prévue, les deux fédérations font valoir qu'"au cours des 15 derniers jours une série de problèmes techniques sont apparus", notamment "liés au fait que les logiciels et matériels informatiques requis pour la lecture de carte n'ont été disponibles et plus ou moins opérationnels que fin août". FNIB et FFIB affirment que si "la carte d'identité n'est pas lue, la tarification en tiers payant est impossible et les soins ne sont pas payés".
Du côté de l'Inami, on répond que des "solutions alternatives sont proposées en cas de problèmes techniques". Sur la page web de l'Institut, sont proposées des solutions en cas de défaut de fonctionnement du lecteur de la puce ou du système informatique, ainsi qu'en cas de présentation d'une carte d'identité sans puce.
FNIB et FIIB regrettent encore "un manque d'information correcte de patients" et demandent de "couvrir correctement la nouvelle charge financière" que représente cette évolution.
Rappellons qu'en 2015 déjà les 3 ASBL d'infirmières indépendantes AIIB-FIIB-APIDAI s'étaient alliées pour marquer leur désaccord à ce système .