Très intéressé par le marché pharmaceutique, Amazon s’y incruste dès que la législation d’un pays le lui permet. Amazon propose déjà des médicaments sur son site, mais uniquement via des pharmacies virtuelles partenaires qu’il référencie et qui se chargent du conditionnement et de la livraison.
Mais il semblerait que le géant mondial ait décidé de passer à la vitesse supérieure. Déjà présent sur les segments des fournitures de dispositifs médicaux et des médicaments sans ordonnance aux États-Unis, Amazon aimerait s’attaquer au marché de la prescription. Avec plus de 4 milliards de prescriptions délivrées chaque année pour un chiffre d’affaires d’environ 300 milliards de dollars, la tentation est grande pour la multinationale de s’attaquer à ce secteur. Si l’opération est loin d’être finalisée en raison des obstacles liés à un secteur qui reste, même outre-Atlantique, très réglementé, Amazon a déjà entrepris des tests grandeur nature.
Au Japon, il vient ainsi de s’associer avec deux chaînes de pharmacies locales pour y tester la vente en ligne et la livraison rapide de médicaments nécessitant une consultation auprès d’un pharmacien avant l’achat. Après avoir décrit ses symptômes et ses antécédents médicaux via un formulaire en ligne qui doit être validé par un pharmacien, le patient japonais reçoit les produits prescrits directement chez lui et le jour même.