"Nous avons été forcés de recourir au CST" (De Wever)

Selon le président de la N-VA, Bart De Wever, le gouvernement flamand a été mis sous pression lors du dernier comité de concertation consacré à la gestion de la pandémie.

"Dans une pandémie où l'état d'urgence est déclaré, en vertu du plan catastrophe et de la loi pandémie, la Flandre n'a pas grand-chose à dire. Il s'agit de limiter constamment les dégâts", a-t-il déclaré au cours de l'émission Terzake (Canvas - VRT). "Nous sommes forcés d'utiliser ce Covid Safe Ticket et c'est une 'fausse bonne idée'."

"Le niveau flamand devait faire une chose: vacciner sa population. Nous l'avons fait brillamment, avec 92%", a ajouté M. De Wever. "Si une Région a 10% d'occupation sur les soins intensifs et que la Wallonie en a 15% et Bruxelles 25%. Où allez-vous renforcer les mesures? Pour le club Vivaldi, c'est en Flandre."

Pour Bart De Wever, il aurait donc fallu agir principalement dans les deux autres régions. "On pourrait s'attendre à ce que, si le meilleur élève fait un effort supplémentaire, le plus mauvais élève fasse de même. Mais cela ne se passe tout simplement jamais".

Le président de la N-VA estime que le CST dans l'horeca est une mauvaise idée, car il crée un faux sentiment de sécurité. Cela encouragerait les gens à négliger toutes les mesures de précaution.

Selon M. De Wever, le taux de vaccination ne peut pas être augmenté de manière significative en Flandre. D'après le bourgmestre N-VA , deux tiers des personnes en soins intensifs à Anvers ne sont pas vaccinées. "Et la plupart de ces personnes sont d'origine non-européenne. Ce sont les groupes qu'il est très difficile d'atteindre avec la vaccination", explique M. De Wever. "Ce ne sont pas non plus les gens qui sont assis à côté de vous au restaurant".

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