Comme déjà annoncé précédemment, le Conseil des ministres a approuvé ce vendredi la proposition du ministre Vandenbroucke pour le soutien financier à fournir aux cabinets de médecine générale et maisons médicales, face aux coûts liés à l'organisation du cabinet.
Cette aide financière peut être accordée à tous les médecins généralistes (en pratique individuelle ou en cabinet groupé, via et hors du ‘New Deal’) ainsi qu’aux maisons médicales qui ne bénéficient d'aucun soutien financier public similaire pour leurs frais de formation, fonctionnement ou infrastructure. Un budget de 16,7 millions d’euros est prévu pour cela.
Cette intervention financière peut prendre deux formes :
Intervention pour l’aménagement de la pratique : une intervention unique dans les frais de formation, de fonctionnement et de l’aménagement du cabinet, pour soutenir le premier recrutement d’un collaborateur administratif, d’un assistant de pratique ou d’un infirmier.
Intervention pour la gestion de cabinet : une intervention annuelle pour les frais de gestion au sein du cabinet d’un collaborateur administratif, d’un assistant de pratique ou d’un infirmier. Cette indemnisation couvre l'organisation de réunions de coordination, la gestion du personnel et l'élaboration de protocoles de soins.
L’intervention dont le médecin ou le cabinet de médecine générale pourra bénéficier sera comprise entre 5.000 et 7.500 euros en fonction du nombre de demandes. Elle pourra être demandée et octroyée pour la première fois en 2024. On s’attend à ce que 4.872 cabinets individuels et 605 cabinets de groupe, soit 5.477 cabinets au total, puisent prétendre à cette prime, car ils n’ont pas encore engagé de personnel par le passé.
Frank Vandenbroucke a souligné l'importance de cette mesure en déclarant : « Nous réduisons les freins financiers auxquels les généralistes font face lorsqu’ils souhaitent se faire assister par du personnel de soutien. Car en soutenant une meilleure organisation des cabinets, du soutien administratif et médical aux médecins généraliste, on leur permet d’offrir aux patients une plus grande certitude quant à la qualité et à l’accessibilité des soins de santé primaires. »