"Nous continuons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour inciter les médecins à voter. Dans l'ensemble, le Dr Jos Vanhoof (Bvas) est relativement satisfait de la participation actuelle aux élections syndicales, tout en espérant que de nombreux médecins voteront juste avant la date limite (26 juin). Mais "plus notre représentativité sera grande, plus nous pourrons peser sur la politique", insiste-t-il à l'intention des sceptiques. Cette représentativité a déjà fait couler beaucoup d'encre.
"Pour rappel, 13 935 médecins avaient voté lundi, dont 5 874 généralistes et 8 061 spécialistes. Nous avons atteint près de 24% une semaine avant la fin de la période électorale, soit le même niveau qu'au point final des élections précédentes", a expliqué le dirigeant limbourgeois. "Le pourcentage de votes est déjà plus élevé que celui de 2018 - où un total de 12 019 médecins avaient voté valablement, n.d.l.r - et surtout parmi les médecins généralistes, nous nous en sortons bien", conclut-il en se basant sur les chiffres annoncés lundi dernier.
Il précise ce qu'il avait déjà souligné lors du Grand Débat organisé par Medi-Sphère sur les élections : il s'agit de mesurer le taux de participation par rapport aux médecins en activité, qui participent par exemple aux gardes. "Aujourd'hui, on se trompe en comptant tous les médecins, ce qui maintient le taux de participation à un niveau artificiellement bas. En ne comptant que les médecins en exercice, on diminue le dénominateur de cette fraction d'environ 20.000".
"Si l'on se base uniquement sur le nombre de médecins actifs, on peut espérer atteindre un taux de participation de plus de 30 % chez les médecins généralistes", déclare-t-il. "Mais le taux de 40 % envisagé précédemment par l'ABSyM et le Bvas était un peu trop optimiste", estime-t-il. "Je pense que nous obtiendrons environ 18 000 électeurs au total. Dans le contexte des 39 000 médecins actifs, ce n'est pas si mal et nous serons même bien au-dessus des 40 %.
Fichier d'adresses négligé
Par ailleurs, on apprend que dans le cadre des élections, 60.000 adresses de médecins ont été demandées à l'Inami. Pas moins de 9 000 d'entre elles se sont avérées erronées et 1 000 autres lettres ont été renvoyées par la poste. L'Inami devrait prendre ses responsabilités en mettant en place une base de données beaucoup mieux gérée.