Pour l’ABSyM, les honoraires de disponibilité restent coûte que coûte des honoraires. Que ceux-ci continuent à appartenir au budget des honoraires des médecins généralistes et ne servent pas à financer les postes de garde coule donc de source.
Comme pour répondre aux récents propos similaires de David Simon dans les colonnes de Médi-Sphère , l’ABSyM, dans un communiqué , dénonce mercredi le financement des postes de garde de médecine générale (PMG), et a fortiori les coûts liés aux employés qui y travaillent ainsi que les charges sociales y afférentes par le budget alloué aux honoraires de disponibilité. Le fonctionnement des postes de garde doit être financé par la communauté et non par les médecins généralistes. Il en va d’ailleurs de même pour les hôpitaux.
Certains cercles de médecine générale souhaitent ouvrir leurs PMG en semaine également. Un financement s’avère donc nécessaire. L’ABSyM considère que ce financement doit provenir de l’INAMI et non d’un transfert des honoraires de disponibilité.
"À l’heure actuelle, les médecins généralistes de garde sont déjà sous-payés pour le travail accompli durant le week-end, les jours fériés et la nuit. Dès lors, le budget alloué à la disponibilité de ces médecins doit servir à améliorer les honoraires des actes de garde et donc les honoraires de disponibilité mêmes." précisent les Drs Devos, Herry et Scheveneels, Président et Vice-Présidents de l'ABSyM
Pour le syndicat médical "il est inacceptable de cautionner ce vol des honoraires de disponibilité."
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