"Le modèle de poste de garde ne doit pas être imposé." (ABSyM)

Lundi, la médicomut a approuvé la proposition de l’INAMI relative au financement des postes de garde en médecine générale. En 2019, un budget de 25,411 millions d’euros sera disponible pour les postes de garde qui verront le jour ainsi que pour ceux déjà en activité. La note de l’INAMI comprend aussi bien une révision des dépenses 2018 qu’une proposition de financement des postes de garde existants déjà en 2019 ainsi qu’une proposition de financement des nouvelles initiatives qui se concrétiseront en 2019. Le montant total des dépenses pour l’année prochaine est estimé à 27,200 millions d’euros. Le dépassement prévu d’1,789 million d’euros devra trouver une solution au sein même du budget existant.
Aucune obligation  
Pour l’ABSyM, qui a approuvé la proposition, elle indique dans un communiqué  "qu’aucune obligation légale en matière de création de postes de garde n’existe à ce jour." Le point de vue de l’ABSyM à cet égard est clair : il incombe aux médecins généralistes de choisir eux-mêmes la manière dont la permanence des soins sera organisée dans leur zone.
Leur seule obligation est que chaque patient trouve en tout lieu et à tout moment une réponse à ses besoins. Ainsi, certains mettront sur pied un poste de garde et d’autres non.
Dans son communiqué l’ABSyM soutient tant les nouvelles initiatives en ce sens que celles existantes mais insiste sur l’importance d’un juste financement. "Le modèle de poste de garde ne doit pas être imposé."
Deux systèmes qui se valent
Dans bon nombre de régions, ces services de garde sont organisés de manière très fluide par les cercles de médecine générale. L’ABSyM estime que ces deux systèmes se valent et peuvent très bien continuer à coexister.
Le projet de loi sur la qualité de la pratique des soins de santé, entérinée le 21 septembre dernier par le Conseil des ministres, rend bel et bien la participation à un service de garde obligatoire, mais pas à un poste de médecine de garde: « Tout médecin généraliste a l’obligation de participer à la permanence médicale dans la zone où il exerce sa profession. Pour répondre à cette obligation, le médecin généraliste participe à la permanence médicale organisée par une coopération fonctionnelle de médecins généralistes, agréée par le ministre qui fixe des modalités en matière de permanence médicale dans la zone concernée. »
 
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