Les maitres de stage francophones sondés au sortir de la crise

Le CCFFMG, le centre de coordination interuniversitaire pour la formation des candidats MG, a lancé ce matin une enquête express auprès des maitres de stage et des assistants francophones, pour cerner leurs intentions et attentes pour le futur. Le Covid-19 a marqué les esprits. Va-t-il influencer les projets?

Il y a actuellement 1.150 assistants MG francophones. Le printemps 2020 n’aura pas été, on ne vous apprend rien, un long fleuve tranquille pour eux et leurs mentors. Peu après le mot d’ordre de confinement et le basculement vers la téléconsultation, une poignée de maitres de stage manifestaient déjà leur inquiétude auprès du CCFFMG : comment confier du travail à leur assistant, avec le tassement sensible de l’activité ? Des formules inédites, comme déléguer ce dernier dans des centres de tri ou des institutions d’hébergement, ont été rendues possibles, sur base volontaire.

Alors que le coronavirus semble avoir battu (momentanément ?) en retraite, le CCFFMG lance une mini-enquête pour faire le point. Son assemblée générale cherche la meilleure manière de soutenir les mentors qui se débattraient - au conditionnel - dans de sérieuses difficultés. Il n’est pas aisé de quantifier la problématique. Ni d’anticiper son impact sur les vocations.

« Notre enquête explore les intentions des maitres de stage pour l’avenir », indique Denis Lambert, le secrétaire général du CCFFMG. Vont-ils ‘resigner’ en octobre 2020 ? Les déboires économiques de certains seront-ils un frein ? Des MG déjà plus âgés et/ou connaissant des soucis de santé se disent-ils que si le SARS-Cov-2 sévit durablement, il serait prudent de raccrocher plus vite que prévu ?... « On savait déjà que prendre un assistant à la faveur de la double cohorte constituait pour certains une sorte de ‘stratégie de fin de carrière’, une façon de lever le pied et d’organiser de la transition… La question est de savoir si le covid-19 va accélérer le mouvement… »

L’enquête du CCFFMG questionne par ailleurs les assistants sur les difficultés rencontrées - ou pas – dans la recherche d’une place de stage pour 2020-21. « En croisant les réponses, on devrait pouvoir se forger une idée plus claire de la situation. »

 

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