Pour les partenaires de concertation francophones, la médico-mut de lundi soir a été une occasion (« de plus », diront certains) de constater que la langue qui domine de plus en plus clairement les échanges est le néerlandais. Ce qu’a déploré publiquement le Dr Herry (ABSyM).
« Les documents sont souvent en néerlandais, les médico-muts ne sont pas traduites, ce qui complique la participation de certains francophones », indique-t-il. « Voire de certains néerlandophones », quand le français l’emporte. Mais ce n’est pas fréquemment le cas, selon le syndicaliste absymiste, rejoint dans cette assertion par les représentants du GBO.
Ce n’est donc pas évident de suivre ces séances nocturnes, qui de surcroît se tiennent actuellement en téléconférence avec des dizaines d’intervenants. « C’est même assez fatiguant », poursuit le Dr Herry qui rappelle qu’à l’ABSyM - mouvement avec une aile francophone et flamande - il y a des traductions simultanées des réunions de l’état-major. « Ce serait donc possible, moyennant des coûts de personnel et un système informatique adéquat. Ce qu’il faut, c’est la volonté de le faire, comme ça devrait l’être. Pour le moment, on zappe beaucoup de règles... »