L’échéance du 1er janvier marquant la généralisation de la prescription électronique a été déplacée au 1er mai 2018. Le Comité de l’assurance doit encore le confirmer le 4 décembre prochain.
L’INAMI maintient toutefois le 1er décembre 2017 comme date butoir pour l’ouverture de l’accès à PARIS, système simplifié développé pour les prescripteurs sporadiques, tels que les médecins pensionnés ou certains médecins spécialistes. Dans une note du Comité de l’assurance, l’utilisation de PARIS avait été couplée a un certificat eHealth . Dans un communiqué, l'ABSyM écrit s’y être farouchement opposée, étant donné que cela allait à l’encontre de tous les précédents accords conclus. L’INAMI a promis que PARIS serait très convivial : une application web simple et la carte d’identité électronique devait suffire pour s'identifier comme prescripteur.
Pour Marc Moens, par ailleurs aussi Président de Recip-e, "le médecin type n’est pas en mesure d’installer lui-même un certificat eHealth. L’ABSyM se demande d’ailleurs comment l’on pourrait équiper ces 20 000 potentiels utilisateurs PARIS occasionnels d’un certificat eHealth qui doit en outre être renouvelé tous les trois ans."
Cette semaine, l’ABSyM a reçu de Frank Robben, administrateur général de la plate-forme eHealth et de Jo de Cock, administrateur général de l’INAMI, la garantie que PARIS ne serait pas couplé au certificat eHealth.
Derniers commentaires
Alexandre DAILLIET
17 novembre 2017En tant que spécialiste en psychiatrie non hospitalier, je ne comprends rien à tout ce fatras.
Quelqu'un serait-il à même de récapituler les démarches possibles et/ou obligatoires pour s'informatiser. Je ne trouve aucun exposé qui soit complet, compréhensible, opérationnel et exhaustif.
J'en reste donc au bon vieux papier jusqu'à plus ample informé.
Michel VALENTIN
16 novembre 2017J' ai 70 ans et cependant encore pas mal de patients; Je ne désire pas arrêter mon activité médicale mais ne veux pas passer à l'eprescription bien que je fort compétent en informatique. Si cela devenait une obligation je mettrais fin à mes activités au grand dam de mes patients
Jerry WERENNE
16 novembre 2017Je le redis: la politique actuelle d'informatisation ne tient aucunement compte de certaines pratiques de médecine générale qui se déploient dans dispositifs tels que les plannings, les centre ambulatoires d'aide aux usagers de drogues, aux migrants ou aux travailleurs du sexe - qui doivent absolument rester intégrés à la première ligne de soins en tant que porte d'accès aux soins de santés primaires et en tant que lieux de réponse aux besoins spécifiques de leurs publics. Il est normal que l'informatisation vise l'intégration du plus gros des forces de travail médicales. Mais ce qui est inquiétant, c'est que les cas particuliers évoqués ne nous mentionnent jamais. Nous ne sommes pas des spécialistes, mais des dispositifs généralistes centrés sur certains publics. Nous ne sommes pas des prescripteurs sporadiques, mais à l'origine de la majorité des prescriptions de traitements de substitution par exemple. Nous ne sommes pas des médecins âgés résistants à l'informatique, mais des dispositifs plus que jamais nécessaires face à la croissance et la complexification de nos publics. Et nous sommes des dispositifs comportant un nombre important de médecins à temps très partiel, avec un turn-over élevé: le coût des licences des logiciels est insoutenable pour nos structures, d'autant qu'ils sont mal adaptés à nos pratiques inter-disciplinaires et que les conditions d'obtention des primes ne tiennent aucun compte de notre contribution spécifique au système de soins ! IL FAUT PREVOIR DES AMENAGEMENTS POUR QUE NOUS PUISSIONS CONTINUER A CONTRIBUER ! A qui faut-il s'adresser ?