La FAGC va-t-elle mettre sa menace à exécution ? Demander à ses 430 MG d’observer dès lundi un « tri administratif », avec refus de rédaction de documents, pour endiguer le flux de paperasseries liées au covid-19 ? Le bureau de la Fédération carolo vient de décider d’être souple, tout en continuant à pousser au changement.
La FAGC avait listé une série de formalités qui ne devraient pas atterrir chez les MG, si la médecine scolaire et la médecine du travail allaient au bout de leur fonction, ou qui pourraient être automatisées (détails dans son communiqué + lien). Ayant constaté durant la semaine que des avancées se profilaient, en tout cas du côté de la médecine scolaire, la Fédération ne voudrait pas doucher les bonnes volontés par une mesure dure.
« Pour les deux gros points noirs persistants, les demandes de prescription de test et de rédaction de certificat, on va continuer à rédiger les documents sollicités mais à la condition que les services PSE et les employeurs fournissent un courrier officiel. Il doit exister une justification. Le patient - les parents d’un enfant, un étudiant, un travailleur - ne peut plus être ‘l’intermédiaire demandeur’, il doit pouvoir nous remettre une attestation qui officialise la demande », explique le Dr Pierre Bets, responsable de la communication à la FAGC. Cette solution consensuelle devrait permettre d’éconduire certaines personnes « qui nous racontent des bobards sur leur situation, leur fréquentation scolaire ou professionnelle ».
La FAGC a-t-elle prévu de réévaluer la situation, et si oui, dans quel délai ? « Nous avons un bureau tous les vendredis », répond le Dr Bets. Il sera évidemment attentif à ce qui se décidera entre la médecine générale, l’ONE et la médecine du travail. « Les MG ne veulent pas être les petites mains de structures administratives. »