A l’initiative du Collège de Médecine Générale (CMG), le Congrès de la Médecine générale se tiendra en novembre. Dès à présent, les généralistes sont appelés à y réfléchir et à préparer une communication. Il y va de l’avenir de la profession. Le congrès doit aussi être celui de la confraternité et de la convivialité, des valeurs importantes dans la profession médicale.
« Notre volonté est de centrer les débats du congrès sur les défis de demain, qui prennent forme aujourd’hui. Comment pratiquerons-nous la médecine générale dans le monde à venir ? Il est important d’y réfléchir dès maintenant », dit avec force la Dre Isabelle Dagneaux, généraliste et présidente du comité scientifique du congrès.
Pour elle et pour tous les responsables du CMG, « tout évolue à grande vitesse. Il est capital pour la profession d’y penser sans attendre et de définir ensemble des pistes pour l’avenir. Nous voulons un grand forum dans lequel nous construirons ensemble toutes les hypothèses possibles et nous les discuterons. » Les défis sont nombreux, explique-t-elle. Et de citer à titre d’exemples l’interrelation entre santé et environnement, la gestion des situations complexes et la configuration de la première ligne de soins. « Ces défis sont en marche et ne feront que s’amplifier », commente Isabelle Dagneaux. « Comment pouvons-nous nous former pour y faire face ? Quels choix devons-nous faire ? Ce sont là des questions cruciales que nous voulons mettre en débat. C’est une banalité de dire qu’il y a plus d’idées dans plusieurs têtes que dans une seule mais c’est le fond de notre démarche. »
La présidente du comité scientifique n’ignore pas que des chercheurs dans différentes spécialités, telles que la santé publique, la sociologie, l’économie de la santé, etc. sont à l’œuvre et réfléchissent déjà depuis tout un temps à ces défis. « Mais ce que nous voulons », ajoute-t-elle, « c’est rassembler dans le congrès toute la médecine générale, comme le fait constamment le Collège de Médecine Générale. Notre souhait est que les cercles, les syndicats, les sociétés scientifiques, les universités, les différentes générations de médecins, les représentants des différents modes de pratique etc. soient de la partie et apportent leur point de vue. Plus ces points de vue seront nombreux, plus le débat sera riche et plus les hypothèses seront fondées et plus les choix pour le futur seront judicieux. Et surtout, ils correspondront mieux aux vécus de la base. »
Dans cet esprit, tous les généralistes sont appelés à venir donner leur avis sur une question qui les préoccupe. Les thématiques retenues sont, entre autres, celles qu’a citées le Dr Dagneaux dans la description du congrès qu’elle vient de nous livrer. D’autres thèmes sont repris sur le site internet qui lui est dédié.
Ce site décrit aussi les modalités et délais de soumission d’un projet de communication, ainsi que la grille d’évaluation des propositions de communication. Le Congrès se tiendra à Namur (Université de Namur, auditoire Pedro Arrupe) les vendredi 15 et samedi 16 novembre. « Nous tenons également beaucoup à ce qu’en plus d’un congrès riche en débats fructueux entre tous les participants, ce soit aussi celui d’une grande convivialité entre consœurs et confrères, pour faire corps dans notre profession au service de la population. Le CMG veut, à ce titre, en sortir renforcé. » conclut Isabelle Dagneaux.
> Consulter le guide de soumission des abstracts (deadline 1er mai 2024)