Le généraliste a-t-il encore une place, et laquelle exactement, en tant que médecin traitant ou coordinateur, au sein de la MRS, notamment à Bruxelles? Tel sera le fil conducteur du prochain «mercredi» (une soirée-débat à jour fixe) de la FAMGB, fin du mois. Le questionnement revêt une acuité particulière avec la régionalisation de la politique de la personne âgée.

Les MRS peinent, par endroits, à s’adjoindre les services d’un médecin coordinateur et conseiller (un «MCC»). Cela tient, d’après de nombreux observateurs, à un statut qui inspire la défiance, rendu incertain dans le temps par le recours à des marchés publics dans certains établissements. Mais aussi à une rétribution pas vraiment mirobolante pour des missions légales qu’un arrêté royal de 2014 a fait gonfler sans les financer, tout en contraignant les médecins intéressés par la fonction à suivre une formation professionnelle spécifique…  Est-ce étonnant, dans ces conditions, que les candidats ne se bousculent pas, ou plus, au portillon?

Ce n’est pas une surprise, en tout cas, même si cela a pu être vécu comme une provocation par la médecine générale, si les «fédés» (les fédérations professionnelles de MRS) ont émis l’idée que le MCC pourrait ne plus être généraliste, mais relever d’une autre discipline médicale. Certaines avaient du reste formulé l’idée de compléter le financement (forfaitaire) du MCC par un code de nomenclature particulier à attester. La solution, fédérale pur jus, est-elle réaliste dans un contexte de régionalisation des compétences?

C’est assurément des points tels que ceux-là, et bien d’autres aspects de l’activité du MG en maison de repos, qui pourront être abordés lors de la soirée de réflexion que vous propose fin du mois la Fédération des associations de MG de la capitale. La rencontre sera animée par le Dr Michel Hanset, président de la commission MCC de la FAMGB, médecin coordinateur lui-même. Elle est fixée au mercredi 30 novembre, à 20h30, à 1.200 Bruxelles.