Accord médico-mutualiste 2020 - Solidaris se félicite d'avancées pour la qualité et l'accessibilité aux soins

L'accord médico-mutualiste conclut jeudi entre les mutualités et les médecins pour l'année 2020 démontre que la concertation peut fonctionner malgré un contexte 'extrêmement difficile' sur le plan budgétaire et politique, réagit Solidaris. La mutualité socialiste se réjouit du renforcement de l'organisation de la garde de médecine générale et du Dossier Médical Global (DMG).

Solidaris souligne que cet accord transitoire d'un an s'est conclu dans des circonstances exceptionnelles. Le cadre budgétaire pour les négociations n'a été connu que le 22 novembre, avec quatre semaines de retard sur le calendrier légal, et présentait des balises strictes, explique Solidaris. Le budget fixé par le gouvernement fédéral s'inscrivait dans la norme de 1,5%, plus une indexation des honoraires de 1,95%.

Les mutualités et les syndicats médicaux ignoraient par ailleurs les orientations stratégiques de la nouvelle législature. "Dans ces conditions, il est évident que nous n'avions pas les moyens d'un accord ambitieux et de nous projeter au-delà de 2020", ajoute le secrétaire général Jean-Pascal Labille.

Solidaris se réjouit néanmoins d'avancées positives en faveur de la qualité et de l'accessibilité aux soins pour le patient. La mutualité pointe particulièrement le renforcement de l'organisation de la garde de médecine générale et le financement de projets pilotes pour la garde de semaine, alors que certains arrondissements du sud du pays souffrent d'une pénurie de médecins généralistes.

L'accord prévoit également le renforcement du Dossier Médical Global (DMG), qui permet un meilleur accompagnement individuel, un honoraire spécifique pour l'élaboration d'un plan de soins interdisciplinaire pour le patient palliatif, une nouvelle prestation pour la réalisation d'une euthanasie par le médecin traitant ou encore des projets pilotes pour expérimenter la télémédecine dans le domaine de la dermatologie et des consultations oncologiques multidisciplinaires.

"Chacun a su faire les pas nécessaires pour que l'on dispose d'un cadre clair pour l'organisation et la gestion de l'assurance maladie dans l'intérêt des patients et des prestataires de soins", commente Jean-Pascal Labille.

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