Les mutuelles planchent collectivement sur une nouvelle version de l’e-service. Quelles sont les adaptations et améliorations prévues pour ce nouveau e-Attest ?
Tout d’abord, une adaptation de l’outil pour l’usage des dentistes. En effet, ce sont eux qui, parmi les prestataires de soins, seront les suivants à pouvoir passer à l’« e-ASD ». Par ailleurs, les mutuelles travaillent sur des points d’attention que les syndicats médicaux avaient eux aussi relevés, comme l’implémentation de l’annulation d'une eASD via un flux MyCareNet ou encore la possibilité de mentionner qu’il s’agit d’une deuxième prestation le même jour, si pas plus. On se souviendra que l’ABSyM avait expliqué, exemples à l’appui, qu’il était plausible qu’un patient soit vu deux fois sur les mêmes 24 heures par son médecin traitant, sans que cela ne trahisse la moindre fraude. eAttest V2 devrait aussi permettre de mentionner que la consultation est intervenue dans le cadre d’un accident du travail.
Le CIN, le Collège intermutualiste national, signale par ailleurs qu’il va pousser les logiciels à utiliser l'eBox citoyen pour permettre de digitaliser le « justificatif » qu’actuellement le généraliste imprime et remet au patient. L’eBox citoyen, c’est donc cette boîte mail sécurisée dans laquelle chaque Belge peut recevoir une série de documents officiels provenant des différentes administrations de la sécurité sociale (ONEM, ONSS…)
Le CIN vise une mise en production en juin 2019 de la nouvelle version d’e-Attest, tout en identifiant « comme pour chaque projet, un certain nombre de risques qui pourraient [les] retarder ».
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