Plus de deux tiers des allemands connaissent les puces implantables et un tiers d’entre eux serait prêt à se les faire implanter pour le suivi de leur santé. Surtout parmi les plus âgés.
Plus de deux tiers des Allemands (68%) ont déjà entendu parler des puces implantables permettant de surveiller le pouls, la tension et divers autres paramètres de santé. Un tiers d’entre eux (32%) se verraient même utiliser un tel dispositif, p.ex. dans le cadre du suivi de leur état de santé. Ce sont surtout les plus âgés qui y semblent favorables.
C’est ce qu’il ressort d’une enquête réalisée à l’initiative de Bitkom, l’association-coupole du secteur du numérique, auprès de 1.007 répondants âgés de 16 ans ou plus. D’après Bitkom, on peut en conclure que ces implants sont aujourd’hui mieux connus et mieux acceptés que dans le passé : en 2014, à peine 42 % de la population en avaient entendu parler et 19 % seulement envisageaient de les utiliser.
L’enquête 2019 révèle aussi que ce sont surtout les ainés qui s’intéressent à ces puces implantables. Parmi les plus de 65 ans, environ quatre répondants sur dix se verraient en effet y avoir recours, contre 36 % parmi les 50-64 ans et un peu plus d’un sur cinq parmi les 16-29 ans.
“Chez les plus âgés, une puce implantable est susceptible d’améliorer très concrètement la vie quotidienne – par exemple en alertant automatiquement les services de secours en cas de chute ou en signalant une dégradation de certains paramètres au médecin traitant. De quoi leur permettre de vivre plus longtemps autonomes dans leur environnement familier”, explique Bernhard Rohleder, le CEO de Bitkom, sur aerzteblatt.de
Bernhard Rohleder évoque encore l’exemple d’implants et de logiciels capables de mesurer automatiquement la glycémie et de contrôler l’administration d’insuline. “Nombre de patients connaissent déjà les patches d’insuline à porter sur la peau en permanence. De là, il n’y a qu’un petit pas vers un implant qui peut simplifier considérablement la vie quotidienne des diabétiques”, souligne-t-il.