La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, a réagi aux différents commentaires retatifs à son refus du master de médecine pour l'UMons et pour l'UNamur. Le collège communal de la Ville de Mons avait, mercredi, souligné, "la prise de position non étayée, et fondée sur des affirmations contraires à la vérité" de la ministre.
"Le lien entre le fait qu'un étudiant en médecine fasse son master dans le Hainaut et retourne ensuite exercer dans le Hainaut une fois diplômé n'est pas étayé", a réagi Valérie Glatigny mercredi soir
"Namur, par exemple, n'a pas de master en médecine, et a pourtant un nombre de médecins par habitant plus élevé que la moyenne, soit 1 médecin pour 939 habitants, et dans tous les cas supérieur à Liège, soit 1 médecin pour 1.096 habitants, qui dispose d'un master".
La ministre libérale rappelle, enfin, "qu'elle souhaite lutter contre un surfinancement d'un petit nombre d'étudiants au nom de l'équité entre tous les étudiants et d'une bonne gestion des deniers publics."
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Derniers commentaires
Nathalie PANEPINTO
09 février 2023La majorité des jeunes généralistes étant des femmes, un des arguments pour favoriser leur installation dans le Hainaut serait que leur époux puisse y trouver un emploi de qualité. Le prix du carburant ainsi que la perte de temps et la fatigue engendrée par les trajets domicile lieu de travail font que les jeunes couples réfléchissent à 2 fois avant de s'installer à un endroit particulier.
Francois Planchon
09 février 2023Il serait souhaitable que "lutter contre un surfinancement ....... et d'une bonne gestion des deniers publics" se fasse également pour l'état qui devrait donner l'exemple !
Or notre inflation des niveaux de pouvoir, et des chambres, par rapport à notre petit pays est surréaliste... et ruineuse.
Imposer des restrictions drastiques dans les services au public, pour pouvoir continuer de gaspiller impunément avec plus de 60 ministères et secrétariats d'état, et 7 chambres... c'est plus que provoquant !
Quand des devis sont établi pour des travaux publics, il est également surréaliste de constater une multiplication par 2, 3 ou même 4 du coût final des travaux...
Si un particulier gérait ainsi son budget, il se retrouverait vite en médiation de dettes.
Que l'état Belge donne d'abord l'exemple avant d'imposer des restrictions et limites qu'il ne s'impose pas à lui-même.