Rendez-vous à Hamme-Mille, village paisible situé à la frontière linguistique des deux Brabant pour rencontrer le Dr Anne-Françoise Meulemans en son cabinet de psychothérapie. Mais c’est aussi de son activité en médecine générale qu’elle exerce au Centre Médical de Louvain-la-Neuve qu’il sera question, un cabinet où elle met son expérience en médecine tropicale, en psychothérapie, en sexothérapie fonctionnelle, en phytothérapie et en homéopathie au service de la population néolouvaniste. Mais pas uniquement, car son état de médecin et de thérapeute l’a sensibilisée à la problématique de la souffrance au travail des soignants et des enseignants et l’a amenée à proposer des conférences et ateliers allant dans le sens de la formation continue et du bien-être dans ces deux mondes professionnels. Résumé d’une conversation à bâtons rompus enrichissante à plus d’un titre.
La médecine générale est son credo mais la psychothérapie est son moteur depuis qu’elle a renoncé à se spécialiser en psychiatrie car les structures hospitalières ne convenaient pas à son tempérament. La médecine générale est aussi à ses yeux le seul endroit où l’on peut rencontrer les personnes qui n’iront pas consulter en psychiatrie, qu’elles soient stressées, anxieuses, insomniaques, borderline ou présentant une difficulté psychologique. C’est aussi l’endroit où on peut «cueillir» les patients avant que leur pathologie ne soit complètement mûre. Installée dans un premier temps en tant que médecin généraliste à Hamme-Mille, elle y a souffert du manque de considération envers la médecine générale, un métier maltraité à ses yeux, et qui l’a conduite à émigrer vers Louvain-la-Neuve, dans une activité de groupe, puis à créer le CentrEmergences, dont l’objectif est d’offrir aux prescripteurs et aux patients une grande transparence sur le profil des psychologues, les trajectoires de soins psychothérapeutiques, et de proposer un lieu confortable tant pour les patients que pour les thérapeutes.Pratiquer la médecine générale en groupe à Louvain-la-Neuve lui a fait beaucoup de bien, car ce cabinet lui créait un cadre et lui permettait de rentrer chez elle après son travail. Travailler dans cette ville universitaire lui paraît également très stimulant, grâce à la présence des étudiants.
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