Schelle, une petite ville flamande de la province d'Anvers , fait face à une pénurie de médecins généralistes après le décès d'un troisième médecin en peu de temps. Cette perte accentue la pénurie déjà sévère dans la région, laissant certains patients sur des listes d'attente pendant plus de 18 mois. Avec seulement 13 médecins pour une population de plus de 30 000 habitants, répartis entre Schelle, Niel et Hemiksem, la situation devient critique. Les statistiques de l'Inami indiquent qu'il devrait y avoir plus de 20 médecins pour répondre aux besoins de la population, mais la réalité est tout autre.
Les généralistes restants sont submergés par le nombre croissant de patients, obligeant beaucoup à imposer un arrêt des nouvelles admissions. La stratégie de triage devient une nécessité pour gérer les cas les plus urgents. Gunther D'hanis, le président du cercle et généraliste à Hemiksem, a déclaré dans le quotidien flamand Het Laatste Nieuws : « Les personnes nécessitant des soins urgents recevront l'aide nécessaire, mais peut-être pas au moment ou par le médecin de leur choix. »
Cette situation est particulièrement préoccupante à Schelle, où la mort récente de trois médecins a aggravé la crise.
Les mesures incitatives, comme une prime d'établissement de 6 500 euros pour les nouveaux médecins, n'ont pas eu l'effet escompté. Le recours à des plateformes numériques comme Doctr n'a pas non plus apporté de solution significative.
Face à cette urgence, Dr. D'hanis espère que les infirmiers et assistants de pratique pourront bientôt aider à alléger la charge de travail des médecins généralistes. Cependant, le problème reste entier, surtout avec le départ à la retraite imminent de plusieurs médecins. Le maire de Schelle appelle à une intervention politique urgente pour augmenter le quota de médecins et de médecins généralistes.