Prendre des mesures "rapides et fortes" (Vervoort)

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a confirmé mercredi matin, à une grosse heure d'un nouveau Comité de concertation rassemblant responsables fédéraux et des entités fédérées, que "le statu quo n'est pas une option" dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 en Belgique.

"Si on ne prend pas de mesures rapides et fortes, on va se retrouver devant un encombrement du système hospitalier et plus spécifiquement des soins intensifs", a-t-il constaté au micro de Bel RTL. "Il faut des mesures fortes, équilibrées et limitées dans le temps", ajoute-t-il, estimant que l'on doit "maintenir l'objectif de réouverture de l'horeca au mois de mai".

Il s'agit donc d'agir maintenant, entre autres dans l'enseignement, même si le ministre-président socialiste refuse de s'avancer quant à ce qui sera décidé. "Les commerces non essentiels, les métiers de contact non médicaux, .... tout cela est sur la table".

Un Comité de concertation avait eu lieu vendredi dernier, n'aboutissant cependant qu'à des mesures limitées: un report du "plan plein air" et des précautions supplémentaires dans l'enseignement. Face aux chiffres de contamination jugés inquiétants par experts et politiques, il a rapidement été décidé de convoquer un nouveau "Codeco" ce mercredi matin, à 9h00, pour réévaluer la situation et les réponses possibles.

Depuis les rangs de l'opposition fédérale, le député et président de DéFI François De Smet, interrogé sur La Première (RTBF), a appelé à "sortir de la séquence affligeante des 10 derniers jours", "avec des décideurs qui ne décident pas", "les uns qui défendent tel secteur, les autres tel commerce". "Il faut que chacun sorte des tentations de sauver ce qu'il croit être sa clientèle électorale", lance-t-il. Avec les vacances de Pâques qui approchent, il y a une opportunité d'envisager un reconfinement ou des mesures plutôt dures ou fortes, mais de courte durée, de quoi "casser cet élan épidémique". "Un confinement dur mais très limité permettrait peut-être aussi de regagner l'adhésion" de la population, qui "peut entendre" des mesures fortes "si on leur prouve que c'est nécessaire", a-t-il estimé.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.

Derniers commentaires

  • Charles KARIGER

    24 mars 2021

    Intéressante conversion d'un meibuumdroeger!
    C'est le même "responsable" politique qui en mai 2020, alors que l'épidémie s'emballait à Bruxelles, autorisait la "plantation [sans masque] du Meiboom" et déclarait ensuite:
    "MAIS JE LE DIS: LE PORT DU MASQUE NE SERA PAS OBLIGATOIRE DANS L'ESPACE PUBLIC EN GÉNÉRAL PARCE QUE LES EXPERTS NE LE CONSIDÈRENT PAS COMME UN ÉLÉMENT INDISPENSABLE "!
    Aurait-il rencontré le saint-esprit? Le Meiboom se plante-t-il sur le chemin de Damas?
    A ce moment, au contraire, tous le recommandaient!
    Quelle arrogance!