La deuxième phase de l'audit réclamé l'an dernier par la ministre des Affaires sociales et de la Santé Maggie De Block sur l'organisation, le fonctionnement des structures et les coûts des maisons médicales vient de s'achever, indique mercredi la Fédération des maisons médicales (FMM). Celle-ci est inquiète et craint la "mise à mort du secteur", dit-elle dans un communiqué.
C'est par conséquent, avertit la FMM, l'accessibilité aux soins de 350.000 patients et l'emploi de plusieurs milliers de travailleurs qui sont menacés.
La Fédération tient à souligner cependant qu'en tant qu'acteur de premier plan dans le secteur des pratiques forfaitaires, elle se dit capable de faire des compromis et estime qu'"une forme d'audit n'est pas dénuée de sens".
La FMM dénonce néanmoins "la méthode violente, inadaptée et inefficace choisie par la ministre" et un "audit mené selon une méthodologie plus que douteuse".
La Fédération demande à la ministre de montrer que l'accessibilité à des soins généralistes est une priorité et donc, "d'ouvrir le dialogue, de lever le moratoire placé sur le système du forfait (système de solidarité qui permet aux personnes de ne pas devoir payer la consultation, ndlr), de compléter l'audit en cours par une recherche validée scientifiquement et d'étudier des pistes pour améliorer le fonctionnement forfaitaire".