Informatique: le GBO sonde les MG sur les e-services

L’accord médico-mut consacre le principe d’une prime informatique modulée en fonction de l’usage effectif que fait le MG de six applications d’e-santé dont, par exemple, l’e-prescription ou l’e-facturation. Des seuils d’utilisation vont être fixés incessamment. Le GBO interroge les MG sur les difficultés persistantes qu’ils rencontrent, pour les porter à la connaissance des autorités. Attention, temps de réaction limité: il faut répondre avant dimanche! 

Petit retour en arrière. L’accord 2016-2017 prévoit l’intégration de l’allocation de soutien à la pratique et de la prime informatique. Toutefois, tous les MG ne percevront pas le même montant.  Ceux qui ne se mettent pas à l’informatique recevront l’allocation, de 1.500 euros, s’ils sont agréés et ont 1.250 contacts minimum par an. Ceux qui se mettent à l’informatique (et qui sont éligibles pour l’allocation) peuvent tabler sur une prime 2016 de 3.400 ou de 4.550 euros, selon qu’ils emploient activement au moins trois ou au moins cinq de six outils bien définis: la facturation électronique du tiers payant (c’est-à-dire la fonctionnalité «e-fact»), la gestion électronique du DMG, recip-e (la prescription électronique), la gestion électronique du chapitre IV, l’enregistrement du consentement éclairé des patients et le chargement de sumehrs.

Satisfaction et fréquence d’emploi

Encore faut-il déterminer des minima d’utilisation desdits outils, servant à apprécier leur réelle appropriation par chaque médecin. Le contrôle sur ce plan allant démarrer au 1er juillet, un groupe de travail va s’employer, à l’Inami, à fixer ces seuils. Le GBO en sera et souhaite, «pour défendre (les médecins) le plus activement possible», savoir quels sont les problèmes auxquels ceux-ci se heurtent en matière d’e-santé. «Il apparaît que de nombreuses difficultés persistent, attribuables soit au système soit au programme», développe le syndicat qui s’engage à les faire connaître à l’administration à la faveur des travaux de ce groupe de travail (GT).

Le GBO lance donc, pour mieux cerner les préoccupations de «la base» qui s’essaie à l’e-santé, un sondage en ligne, mais le temps presse. Le GT se réunit lundi 23 déjà. D’où l’exhortation du mouvement aux MG: manifestez-vous d’ici à dimanche 22 mai.

L’exercice n’est pas chronophage. Il s’agit d’une évaluation des e-services déclinée en quelques pages web, avec cases à cocher. En substance, après avoir précisé avec quel DMI il travaille, le médecin répondant se verra poser, pour chacune des six applications énumérées plus haut, deux grandes questions: «la fonctionnalité en question est-elle opérationnelle dans son DMI?» (avec possibilité de réponse graduée, allant de «inutilisable» à «parfaite») et «est-elle effectivement employée au quotidien?»  (de «jamais» à «tous les jours»). Le participant qui le souhaite peut compléter le survol en ajoutant, dans un champ libre du formulaire, des observations et/ou suggestions personnelles. 

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