Nomination des maîtres de stage en médecine générale : où en est-on ?

La procédure est en quelque sorte entre deux chaises sur le plan de la forme puisque la double sélection initialement prévue est reportée d’un an. C’est donc la simple agréation par le SPF Santé Publique qui compte cette année encore. Mais les commissions ad hoc s’activent et tout sera en ordre selon la nouvelle procédure pour l’année académique 2024-2025.

Une nouvelle procédure en deux temps pour la nomination des maîtres de stage en médecine générale avait été mise en route pour l’année académique 2023-2024. Avant la mise en place de cette double procédure, le seul critère pour devenir maître de stage était l’agréation par le SPF Santé Publique (sauf à l’Uliège). La liste des maîtres de stage agréés était publiée et les candidats MG pouvaient y choisir le mentor qu’ils souhaitaient approcher en vue de signer avec lui une convention de stage.

La nouvelle procédure imposera également une nomination par les universités, en tant que collaborateur pédagogique. Cette nomination doit reposer sur un avis favorable émis par les responsables des départements universitaires en MG, dont le CCFFMG abrite la concertation. Mais au mois de juin dernier, le CCFFMG a fait savoir que cette double procédure était reportée d’un an. Les raisons principales en étaient le nombre des dossiers à traiter et l’ampleur de cette tâche. Le processus est toujours en cours mais pour l’année académique 2023-2024, c’est donc l’ancienne méthode qui est suivie.

Entretemps les parties prenantes de la procédure « MG Nomination » n’ont évidemment pas chômé. Bon nombre d’avis ont été émis et les candidats maîtres de stage concernés en ont été informés personnellement au fur et à mesure, que la recommandation à leur sujet soit favorable ou défavorable. Environ un millier de dossiers ont été introduits et la majorité d’entre eux ont déjà été traités. Toutefois les responsables se refusent à fournir un chiffre précis pour l’instant puisque la procédure se poursuit et que le nombre de dossiers évalués est donc en progression constante. Ils ne souhaitent pas non plus décourager ou inquiéter des candidats maîtres de stage à propos desquels une décision n’est pas encore prise. Il y a notamment des dossiers pour lesquels des informations complémentaires sont nécessaires.

Il faut aussi savoir que des recours sont possibles et que l’avis des responsables des départements universitaires en MG n’est donc pas définitif. Deux possibilités de recours existent : en première instance auprès du « Groupe décisionnel en réunion (GRE) », en seconde instance auprès d’un ou plusieurs doyens de faculté. Le GRE est l’organe qui doit se réunir si le groupe des responsables des départements universitaires en MG, qui se prononce par vote électronique, n’a pas émis de manière unanime une recommandation favorable. C’est aussi lui qui doit transmettre aux universités deux listes séparées, l’une concernant les recommandations favorables, l’autre les recommandations défavorables. Ces deux listes doivent chacune être commune aux trois universités francophones, exhaustive et unique. La seconde possibilité de recours, celle qui se fait auprès des doyens, a pour conséquence qu’en fin de compte, ce sont bien les universités qui nomment leurs collaborateurs pédagogiques. Il y aura assez de maîtres de stage pour cette année 2023-2024 : ils seront au moins 1100, dont certains pourront accueillir deux assistants. 

Lire aussi: Année académique 2023-2024 : de nouvelles procédures pour les maîtres de stage 

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