Le gouvernement wallon l’a annoncé ce mercredi après-midi : la vaccination de la 1ère ligne d’aide et de soins, dont les médecins, s’amorcera à la mi-février, dans 25 ou 26 hôpitaux et 4 centres de vaccination. Mais comment va-t-elle se dérouler en pratique, de la « convocation » du médecin à l’administration du produit ? Et d’ailleurs, par qui ?
La phase dont question est baptisée « 1A4 ». Elle se tiendra en deux temps divisés en deux vagues : 1/ généralistes et spécialistes, infirmier/ères et dentistes de 50 ans et plus, suivis de leurs collègues de moins de 50 ans, 2/ le reste des professionnels de 1ère ligne (pharmaciens, kinés, aides-soignants et familiales, ambulanciers…) de 50 ans et plus, puis les moins de 50 ans.
« Les invitations parviendront aux personnes concernées environ une semaine avant la période fixée pour la vaccination », annonce le gouvernement wallon, qui promet des informations à l’attention des différentes fédérations et coupoles de métiers, assorties de webinaires.
Ce qu’on sait déjà : c’est par courrier que les prestataires recevront l’invitation, et par courrier + mail pour ceux dont l’adresse mail est renseignée dans les bases de données officielles des professionnels de santé. L’invitation portera un code de vaccination personnel et mentionnera deux lieux de vaccination possibles, à proximité du domicile. Au professionnel de choisir entre les deux et de réserver en ligne un rendez-vous (via un lien web qui sera fourni) pour la 1ère et la 2ème dose (à noter : l’AViQ promet un helpdesk téléphonique pour aider les gens dans ce processus de prise de rendez-vous). Le jour J, le prestataire devra présenter invitation, code et carte d’identité.
La Région a établi une liste des professionnels et des centres de vaccination confirmés pour cette phase 1A4. « Chaque centre déterminera ses heures d’ouverture au regard du nombre de personnes à vacciner et du personnel vaccinateur disponible. » Justement, quels professionnels seront mandatés pour vacciner leurs pairs ? « Les vaccinations seront opérées par du personnel hospitalier ou mobilisé par les cercles de médecine générale ou encore par la Croix-Rouge pour les centres majeurs de Ronquières et Bierset », indique le gouvernement Di Rupo, en précisant qu’un « programme de subventions est prévu pour financer ces prestations médicales et non médicales fournies par les hôpitaux et la médecine générale dans le cadre de cette phase ».
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