Le rachat du CHRSM par Solidaris ne se fait pas sans heurts. Le directeur général, Stéphane Rillaerts, et le Dr Marc Vranckx, directeur médical du site Meuse, quitteront l’institution fin juillet.
Coup de tonnerre dans le secteur hospitalier namurois, un gestionnaire expérimenté (ancien DG de Bordet et d’Epicura, expert en financement hospitalier) et un directeur médical chevronné sont contraints de quitter leur institution au cœur de l’été, quelques semaines à peine après la reprise du CHRSM par la mutuelle Solidaris.
Pour certains, ce rachat par l’organisme assureur, effectif au 1er janvier 2005, est la seule manière de sauver l’hôpital de la faillite. Pour d’autres, l’institution était en plein redressement depuis 5 ans et dans une dynamique positive qui allait porter ses fruits.
Une certitude, les nouveaux actionnaires ont décidé d’avoir, via une résolution prise en juin, le contrôle de l’hôpital en nommant rapidement de nouveaux responsables aux postes clés : direction médicale, CA, comité de gestion… Une pratique musclée qui n’est pas rare dans les multinationales, mais à laquelle le secteur hospitalier n’est pas habitué. Plusieurs messages indignés sont d’ailleurs arrivés à la rédaction du Spécialiste.
La cyberattaque qui a touché durablement le CHRSM n’est pas étrangère au malaise qui couve depuis des mois dans l’institution namuroise. Le chiffre d’affaires et les activités médicales de l’institution ont été fortement impactés par le piratage informatique. La cyberattaque a laissé des cicatrices.
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Derniers commentaires
Charles KARIGER
18 juillet 2024Exemple intéressant de démocratie « solidarienne » à la Mélenchon…