La ministre de la Santé publique Maggie De Block a tenu ces dernières heures un discours rassurant dans les médias au sujet des risques face au coronavirus en Belgique, où il n'y a eu jusqu'ici qu'un seul cas connu, une personne rapatriée de Wuhan en tout début de mois. Cette unique personne testée positive au virus ne présentait pas de symptômes, et a pu reprendre le cours normal de sa vie après une période de quarantaine. L'homme "est sorti de l'hôpital et se trouve à présent en Italie", indique la ministre mardi en matinée au micro de LN24.
Si les cas de contaminations au coronavirus Covid-19 se multiplient à grande vitesse en Italie depuis le week-end, il n'y a pas de raison de paniquer chez nous, a répété la ministre dans les journaux et en radio. Bien sûr, "le risque que le virus atteigne notre pays est réel", a-t-elle indiqué au micro de la VRT, mais les autorités suivent la situation de près et tous les hôpitaux ont des "plans spéciaux" tels que ceux enclenchés face à une grippe aigüe, laisse-t-elle entendre.
Quant à l'idée de fermer préventivement les frontières entre Etats, cela "n'a pas de sens", répète-t-elle via divers médias. "Un virus ne s'arrête pas aux frontières", et un contrôle de la température des passagers des transports "ne sert à rien" non plus, comme on peut être porteur du virus sans montrer de symptômes.
Notre pays a déjà testé plus de 150 personnes, toutes négatives à l'exception de l'homme rapatrié de Wuhan. Si un nouveau cas apparait, on l'isolera et on déterminera le plus rapidement possible quels contacts il a eus. Dans une situation bien plus grave, il est possible, comme en Lombardie, d'isoler tout un village, confirme la ministre. "Toutes les étapes peuvent être envisagées", explique-t-elle à la VRT.
Quant aux conseils de tous les jours, ils restent assez simples: se laver les mains, utiliser des mouchoirs en papier que l'on jette après utilisation et se protéger quand on tousse ou éternue.