Le Liechtenstein va équiper 2.200 volontaires de bracelets biométriques, destinés d'habitude à suivre le cycle de fertilité des femmes, pour savoir s'ils permettent de détecter la maladie Covid-19 à un stade précoce, a-t-on appris dimanche auprès des responsables de l'expérience.
S'il s'avérait efficace, ce bracelet, qui mesure la température de la peau, le pouls, la fréquence respiratoire et le débit sanguin, permettrait d'isoler et de traiter rapidement un patient infecté.
Il pourrait également permettre de suivre en télémétrie les personnes vulnérables isolées.
Les premiers résultats de l'étude COVI-GAPP sont attendus à l'automne.
"L'objectif est de disposer des résultats de la recherche avant le début d'une éventuelle deuxième vague d'infection au second semestre 2020 afin de pouvoir agir efficacement contre la propagation de Covid-19", indiquent dans un communiqué le laboratoire pharmaceutique Dr Risch Group et la start-up suisse AVA qui a développé le bracelet.
La société zurichoise AVA affirme fournir ses équipements à prix coûtant pour cette étude co-financée par la maison princière du Liechtenstein, des fonds privés et le gouvernement de la principauté.