Lundi soir, en médico-mut, les représentants des médecins se sont vu exposer deux projets qui concourent au basculement progressif de leur pratique (ou des formalités qui y sont associées) dans l’ère paperless : la prescription de renvoi version électronique et une application informatique pour les attestations d’incapacité.
Les prescriptions de renvoi (vers un autre prestataire de soins, infirmier, kiné, radiologue, etc.) sont appelées à être digitalisées. « En fait, on s’inscrit dans la même logique que l’e-prescription, mais en sortant du domaine des médicaments. L’idée est toujours que le médecin émette une prescription, de soins, d’examen, etc., que le prestataire auquel s’adresse le patient pourra aller ‘repêcher’ sur un serveur », explicite Marcel Bauval (GBO). « Nous avons demandé à ce que la digitalisation englobe également tout ce qui est attestations d’incapacité. Cela évitera les falsifications qu’on rencontre aujourd’hui avec nos certificats papier, pas tellement dans le monde du travail, mais surtout en milieu scolaire », ajoute Luc Herry (ABSyM).
Une première présentation de « l’e-prescription de renvoi » a été proposée hier au banc médical, pour exposer le concept. On entre à présent dans la phase de réalisation, avec formation d’un groupe de travail, rapportent les deux syndicalistes. Il est certes question d’une nouvelle démo en fin d’année, mais on sent bien que nos interlocuteurs ont appris à ne pas sous-estimer le délai nécessaire à l’arrivée des nouveautés informatiques…
Toujours dans cette même dynamique de progression vers le paperless, la médico-mut de ce lundi a également appris que la procédure de demande du statut social allait être informatisée. Exit, les documents papier à manipuler. Tout devrait à l’avenir se gérer en ligne, par les médecins eux-mêmes, depuis leur espace MyInami sur le site de l’Institut.
Calendrier apparemment prévu : 2021.
Derniers commentaires
Geoffrey D'INVERNO
21 mai 2019paperless. ouais bon, je n'ai jamais eu besoin d'imprimer autant depuis la prescription électronique ! on devrait d'abord finir de mettre au point l'ordonnance électronique avant de passer au chantier suivant.
dr D'Inverno
Philippe NOEL
21 mai 2019Ok, une marche de plus . Pourquoi pas, mais qu'on la mette en oeuvre sans précipitation, et après qu'une version "béta" ait été testée sur le terrain et assez longtemps par quelques "casse-cou", dont je ne serai pas .
Enfin, si l'administration veut éviter les expériences passées de "bugage" en pratique usuelle, entre le médecin, les patients et le tiers récepteur ! Le temps des expériences approximatives imposées à tout le monde est passé .
Nous avons chacun autre chose à faire, entre autres, à nous occuper vraiment de nos patients (qui sont de personnes-sujets, avant d'être des n° NISS ou des barres-code) plutôt que d'effectuer de l'administration informatique pour compte des services publics et pour des quignons de pain .
Dr Philippe NOEL