Les maisons de repos et de soins du nord du pays vont pouvoir bénéficier de financements pour le recrutement de collaborateurs avec un parcours non médical, comme des philosophes, musicothérapeutes, diplômés en éducation physique, en théâtre et en danse ou encore du personnel logistique. Le gouvernement flamand a indiqué lundi avoir approuvé une série de mesures en ce sens.
"Jusqu'à présent, les règles délimitaient étroitement les diplômes de soins qui pouvaient compter pour le financement (...) De nouveaux collègues avec d'autres expertises et compétences peuvent apporter une contribution importante au bien-être des résidents. Par exe mple, il est possible d'embaucher des logisticiens qui déchargent le personnel soignant de certaines tâches afin qu'ils puissent se concentrer sur les soins", a expliqué Benjamin Dalle, qui remplace momentanément Hilde Crevits (CD&V) au Bien-être et à la Santé au sein du gouvernement flamand.
Les centres de soins résidentiels peuvent embaucher jusqu'à 15 % de personnel supplémentaire en plus des normes applicables au personnel permanent. Ce personnel peut prendre en charge les tâches domestiques et d'assistance. La possibilité de recruter du personnel logistique sera désormais ancrée.
Les maisons de repos et de soins pourront aussi recourir temporairement à des infirmières et infirmiers indépendants.
Beaucoup d'établissements manquent actuellement de moyens humains. La charge de travail est élevée en raison du manque de personnel et de l'impact du Covid-19. En septembre, il y avait 3.520 postes vacants de soignants en Flandre.