La forte pression sur les hôpitaux entraîne de plus en plus le report de soins

Les hôpitaux en Belgique continuent d'être sous pression en raison de l'augmentation du nombre de patients atteints de grippe et de corona et de la perte de personnel élevée et continue. Des soins doivent à nouveau être reportés dans de nombreux endroits, a rapporté vendredi Zorgnet-Icuro, l'organisation faîtière des hôpitaux flamands  .

L'organisation faîtière flamande souligne que le nombre d'hospitalisations dues et avec le covid est à nouveau en hausse. Il y a près de 3 000 personnes atteintes d'une infection covid dans un lit d'hôpital ordinaire, même si le nombre dans les unités de soins intensifs reste relativement limité à 172. "Mais en plus, les hôpitaux reçoivent énormément de personnes avec des complications dûes à la grippe ou à un autre virus respiratoire. ."

De plus, le secteur de la santé a été aux prises tout l'hiver avec une énorme carence de personnel . Au moins 10% du personnel hospitalier est absent depuis début janvier, selon Zorgnet-Icuro. Dans certains endroits, il y a des pics allant jusqu'à 20 % d'absentéisme pour cause de maladie.  "Le fait qu'il manque constamment plus d'une personne sur dix rend très difficile l'exécution des quarts de travail." explique Margot Cloet, directrice générale de Zorgnet-Icuro.

La pénurie de personnel entraîne également une diminution du nombre de lits disponibles. Au 30 mars, 175 lits  de soins intensifs et 2 504 lits réguliers étaient fermés dans les hôpitaux belges. De plus en plus d'hôpitaux sont contraints de reporter et de déplacer à nouveau les interventions et les traitements prévus. "Et cela alors qu'ils travaillaient encore sur une importante opération de rattrapage après les vagues quatre et cinq du covid" Un quart des MR(S) affiliés à Zorgnet-Icuro signalent également une perte de personnel de plus de 10 %.

Lire aussi: Plus de 220 admissions à l'hôpital par jour pour cause de covid

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Derniers commentaires

  • Jean-Jacques HOUBEN

    04 avril 2022

    24 mois que les patients atteints de pathologies fonctionnelles, inflammatoires ou (pré)néoplasiques sont reportés, privés de soins thérapeutiques. En 24 mois la Belgique a effectué un retour aux années 60 ou on laissait les lithiases biliaires compliquer, les diabètes de type II sans chirurgie bariatrique, les œsophagites saigner et les diverticulites perforer. Nous voyons les patients perdre leurs chances de guérison, d'autres mourir des complications vasculaires, digestives et métaboliques. Les autorités sanitaires et hospitaliers lèvent les bras comme des pantins. L'Ordre des Médecins, si prompt à nous convoquer, se moque des morts. La presse se tait et même les avocats ne portent plus plainte.
    J'ai un jour prêté serment mais depuis 24 mois je suis parjure. Quel honte. Quelle infamie. Quel chaos politique.