Au moins 239.000 décès en Europe peuvent être attribués chaque année à l'exposition aux particules fines présentes dans l'air, rapporte l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) mardi. En Belgique, la mauvaise qualité de l'air entraînerait plus de 4.000 morts. La situation s'améliore néanmoins.
Sur la base des chiffres de 2022, environ 239.000 personnes meurent chaque année dans l'Union européenne à cause des particules fines, 70.000 à cause de concentrations excessives d'ozone et 48.000 à cause de la pollution au dioxyde d'azote. En Belgique, les chiffres atteignent respectivement 4.100, 1.400 et 1.200 décès.
L'exposition aux particules fines augmente notamment le risque de maladie cardiaque. Il existe également un lien entre le diabète et le dioxyde d'azote.
L'Europe fait toutefois des progrès, ajoute l'étude. Entre 2005 et 2022, le nombre de décès liés aux particules a diminué de 45%. L'objectif d'une réduction de 55% d'ici 2030 semble donc atteignable.
De nouveaux objectifs contraignants en matière de pollution atmosphérique entrent justement en vigueur ce mardi dans l'Union européenne, conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé.