La prescription électronique ne sera pas reportée en 2020

Début décembre nous  faisions écho à la demande du GBO de reporter à 2020  l’utilisation de Recip-e. Il n’en sera rien. Seule une année de transition est prévue avant de passer à la prescription électronique sans preuve papier. Beaucoup de médecins avaient réagis en menaçant de quitter la profession anticipativement si la mesure était imposée.

A partir du 1er janvier 2017, le médecin prescrivant électroniquement des médicaments au patient (via son logiciel et le service recip-e) ne lui remettra plus de prescription papier mais uniquement une preuve de la procédure électronique, indique vendredi l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI) dans un communiqué.

Seule la prescription électronique de médicaments sera valable à partir du 1er janvier 2018.

Le document sera muni d'un code-barres qui permettra au pharmacien de télécharger la prescription. Seule cette prescription électronique aura une valeur légale, ajoute encore l'Inami. Le pharmacien ne pourra donc pas tenir compte des éventuels ajouts manuscrits du médecin.

Actuellement, quelque 80% des médecins généralistes (8.597) ont déjà utilisé le service de prescription électronique.

La prescription papier de médicaments restera valable en 2017 mais l'électronique deviendra la règle à partir du 1er janvier 2018. La preuve papier disparaîtra elle aussi progressivement et la lecture du code-barres sera remplacée par une lecture de la carte d'identité.

La demande du GBO de reporter à 2020 la prescription électronique , comme nous l’avions raporté ici début décembre, n’a donc pas été entendue. Beaucoup de médecins avaient réagi en menaçant de quitter la profession anticipativement.

«Âgée de 70 ans et habituée à travailler sur dossiers papier et à faire mes prescriptions manuellement, je ne me vois pas passer à l'informatique après tant d'années et pour le temps qui me reste. Je n'ai pas l'intention d'arrêter mes consultations encore bien "garnies" mais le surcroît de travail et l'investissement en informatique me motiverait certainement à m'arrêter et je pense ne pas être la seule», écrivait une de nos lectrices.

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