Le Conseil général de l'Inami réuni lundi a approuvé le budget 2019 pour les soins de santé qui s'élève à 26.518.320.000 euros, annonce l'Institut national d'assurance maladie invalidité par communiqué. "Je suis très satisfaite. Nous pouvons maintenant poursuivre dans cette voie. Le plus important, c'est qu'il n'y a pas d'économies à charge des patients et des dispensateurs de soins", a souligné la ministre de la Santé publique Maggie De Block.
Le cadre budgétaire pluriannuel du gouvernement fédéral continuera d'être respecté tandis que les masses d'indexation prévues (1,45 % pour les secteurs d'honoraires) sont intégralement a ttribuées, précise l'Inami.
L'institut parle d'efforts supplémentaires nécessaires de 272 millions d'euros dans le secteur pharmaceutique.
Par ailleurs, les frais d'administration des organismes assureurs en ce qui concerne les tâches relevant des compétences des entités fédérées ne sont plus pris en charge par l'assurance soins de santé (36,2 millions d'euros).
L'objectif budgétaire prévoit également une augmentation de la marge économique des pharmaciens de 5,8 millions d'euros ainsi que le financement de projets spéciaux autour de mHealth (soins de santé mobiles).
Enfin, les secteurs de la kinésithérapie et de la diététique pour les enfants bénéficient d'un budget supplémentaire.
La proposition de budget pour les soins de santé de 2019 avait été approuvée à la majorité le 1er octobre par le comité de l'assurance de l'Inami, dans lequel siègent les représentants des mutualités et des prestataires de soins. La Mutualité chrétienne s'était positionnée en faveur du budget, "mais pas inconditionnellement", les mutualités socialistes avaient voté contre, proposant une alternative, tandis que les libérales s'étaient engagées pour.
L'association belge des syndicats médicaux (ABSyM) s'était, elle, abstenue de voter, en raison de l'absence de moyens financiers supplémentaires disponibles pour sa proposition de revalorisation de toutes les consultations jusqu'à 30 euros.
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