Hier soir, en médico-mut, l’INAMI a présenté les 1ers chiffres de participation aux élections médicales 2023 : Des chiffres qui interpellent (seuls 25% des MG "actifs" auraient déjà voté ?) mais, selon le GBO, doivent être nuancés puisque le dénominateur pris en compte est nettement surévalué par rapport au nombre de médecins réellement actifs professionnellement … et donc potentiellement concernés par l’enjeu de ces élections syndicales médicales. Sur cette base (plus réaliste), 49% des MG ayant une pratique auraient déjà voté !
Dans sa dernière Flash Info, le GBO/Cartel refuse de croire que 75% des médecins généralistes se désintéressent de leur défense professionnelle. Il est plus probable que le faible taux de participation actuel soit dû à une méconnaissance du système de concertation et des enjeux en jeu, malgré la réorganisation du système de soins de santé et ses implications financières. Les médecins peuvent également être trop absorbés par leur pratique quotidienne pour s'intéresser à autre chose ou ne pas lire la presse médicale et d'autres sources d'information pouvant les aider à faire un choix éclairé entre les syndicats en lice.
Pour le syndicat,il est crucial d'inciter les médecins à voter, de les sensibiliser aux enjeux et de les motiver à participer à ces élections essentielles. Il reste jusqu'au 26 juin pour en discuter avec d'autres médecins, que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle lors de rencontres, séminaires ou réunions de cercles. Leur voix et leurs arguments peuvent faire toute la différence.
Il est primordial de donner du poids aux syndicats médicaux, les seules entités représentatives des médecins autorisées à les représenter et à défendre leurs intérêts au sein des différentes instances fédérales, régionales et à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cependant, si le taux de participation aux élections ne s'améliore pas, il ne faut pas s'étonner que les autorités décident d'abandonner le modèle de concertation actuel, voire même toute forme de concertation. En conséquence, les autorités pourraient prendre des décisions unilatérales avec les organismes assureurs concernant l'avenir des soins de santé et l'avenir des médecins eux-mêmes.
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