MM ou pratique classique: «notre préoccupation n’est plus la concurrence» (FAMGB)

C’est cette fois la Fédération des associations de MG de Bruxelles qui manifeste sa désapprobation après les critiques de l’ABSyM à propos des maisons médicales (MM). Michel De Volder, président de la FAMGB, interprète celles-ci comme le reflet d’une «méconnaissance totale voire méprisante de la pratique en médecine générale».

Ce mercredi, dans le sillage des commentaires émis par le Dr Moens après la levée du moratoire et la diffusion de l’audit de KPMG sur le secteur des MM (1), la FAMGB diffuse une réaction appelant à la confraternité et au respect. Sur ce plan, elle rejoint la récente prise de position groupée des généralistes carolos. Son message clef: il n’y a pas lieu d’opposer les MG les uns aux autres.

Le Dr De Volder brosse le tableau des acteurs, pas des belligérants, en présence à la capitale: les MM représentent environ 20% de la pratique médicale et l’exercice de groupe, 40%, cette dernière option étant devenue «la formule préférée des jeunes confrères», précise-t-il. La Fédération «s’efforce de travailler chaque jour à l’amélioration des soins aux patients bruxellois et ceci en stimulant une entente cordiale entre tous les généralistes, respectueuse de chacun, et en construisant des passerelles efficaces entre tous les acteurs de soins (…)». La finalité de ces efforts de bon voisinage: apporter aux patients en besoin de soins une réponse appropriée. «Il y a longtemps que notre préoccupation n’est plus la concurrence entre généralistes», développe Michel De Volder. Dès lors, il affirme ne pas pouvoir accepter des déclarations qui, «outre qu’elles n’apportent aucune réponse concrète aux problèmes qu’affrontent les généralistes de la capitale, manquent tout à fait de respect et de confraternité».

(1) En début de semaine dernière, l’ABSyM a diffusé deux communiqués successifs critiques à l’encontre des maisons médicales. Vous pouvez retrouver ces infos sur notre site, de même que l’audit qui a mis le feu aux poudres (et fin au moratoire) ou encore les diverses réactions tombées depuis lors.

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