Le dossier de la facturation électronique avance. Des petites tensions sont toutefois arrivées à la dernière Medicomut parce que les mutualités souhaiteraient entrer en possession de toutes les données que les médecins facturent au patient y compris pour les actes non-remboursables comme par exemple, en médecine ésthétique (ce qui est imposé par la loi pour le tiers payant, mais à ce jour la loi ne permet pas cette transmission des données non-remboursables aux mutualités) .
Les syndicats médicaux ne tiennent absolument pas à ce que cela se passe. Ils s’inquiètent notamment de l’impact fiscal sur le médecin et du fait que les mutualités pourraient devenir les détenteurs de toute l’activité économique des médecins .
Le dossier a donc été reporté pour l’instant d’autant plus que la loi ne permet pas de répondre à la demande des mutuelles.