Trop peu de femmes belges sont bien informées sur les signes avant-coureurs du cancer du sein, engendrant une augmentation des risques de détection tardive de la maladie, ressort-il mercredi d'une enquête de Pink Ribbon, réalisée auprès de 1.000 femmes.
Le cancer du sein reste encore le cancer le plus répandu chez la femme en Belgique, avec en moyenne une femme sur neuf qui y est confrontée. Néanmoins, l'enquête de Pink Ribbon démontre que les connaissances de cette pathologie sont loin d'être suffisantes. Ainsi, trois femmes interrogées sur dix ne savent pas avec précision ce qu'est le cancer du sein, et un quart des sondées ignorent où s'informer correctement sur le sujet.
L'enquête met également en exergue la méconnaissance des femmes sur les facteurs à risque, puisque la moitié d'entre elles ne les connaissaient pas bien. "La plupart pensent, par exemple, que le tabagisme et la pilule contraceptive sont des facteurs de risque majeurs, alors que ce n'est pas le cas. Le manque d'exercice physique et le surpoids ont beaucoup plus d'impact", souligne Pink Ribbon.
L'étude poursuit en affirmant que trois quarts des femmes interrogées savent qu'une grosseur dans le sein est un signal d'alarme, mais que moins de la moitié est au courant qu'il en est de même pour une pigmentation différente du sein ou encore une perte de liquide par le téton. "Un mode de vie sain permet de réduire le risque de cancer du sein, de même qu'un contrôle régulier des seins et que le dépistage", insiste l'association.
Grâce à cette enquête, Pink Ribbon a mis au point un outil permettant aux femmes de vérifier dans quelle mesure elles dépisteront un éventuel cancer du sein à un stade précoce ou tardif. Elles peuvent le consulter sur le site internet de l'association.