Le comité inter-universitaire des étudiants en Médecine et Dentisterie (CIUM) tient à réagir face à l'action en justice du côté Flamand contre les quotas.
Le CIUM souhaite rappeler que les quotas INAMI ne sont plus justifiés. Le CIUM soutient les étudiants flamands et il souhaiterait la mise en place d’un cadastre dynamique souligne t-il mercredi dans un communiqué.
Le comité veut également rappeler que des solutions pour le respect des quotas côté francophone auraient pu être mise en place mais cela n’a pas été possible en partie à cause de l'ancien gouvernement fédéral à majorité flamande.
"La solution soumise par les autorités fédérales a été d’imposer un examen d’entrée en faculté de médecine. Ce dit examen pose un problème car il ne respecte plus les quotas depuis 2 ans et laisse donc les étudiants dans l’incertitude d’obtenir un numéro INAMI à la fin de leur cursus. De plus, ce système de sélection ne permet pas de sélectionner les futurs meilleurs médecins." regrette Basil Sellam, Président du CIUM
Pour ce qui est de la discrimination Nord-Sud, le CIUM tient à rappeler que depuis 2004 la Communauté Flamande observe une augmentation de 2% dans le nombre de médecins généralistes (qui est, pour rappel, est une spécialité en pénurie) contre une diminution de 11% coté francophone avec un vieillissement plus important également coté FWB.
Le CIUM demande donc que la question des quotas INAMI et l'instauration d'un cadastre dynamique devienne une priorité dans les discussions pour la formation du futur gouvernement fédéral.
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