L'application "Coronalert", qui vise à endiguer la propagation du coronavirus, a dépassé le cap du million de téléchargements depuis son lancement le mercredi 30 septembre, ce qui signifie qu'environ 15% de la population belge utilisent l'outil. "Cette application est l'un des outils mis en place pour lutter contre la Covid-19, alors invitez vos patients, vos amis et votre famille à télécharger Coronalert", appelle mardi le Comité interfédéral testing et tracing (IFC).
"Je tiens à remercier tous ceux qui utilisent déjà l'application. J'en appelle au reste de la population belge à la télécharger également. Ce n'est que lorsque suffisamment de personnes u tiliseront l'app que son fonctionnement apportera une valeur ajoutée dans la lutte contre la Covid-19", a réagi Karine Moykens, présidente de l'IFC.
Au total, plus d'un million de Belges ont téléchargé l'application. Mais tous les Belges n'ont pas de smartphones ou ne sont pas en mesure de télécharger Coronalert. "Certains téléphones ne peuvent plus faire de mises à jour et donc ne savent plus télécharger l'application. Il s'agit surtout de smartphones qui ont plus de cinq ans. Nous ne demandons absolument pas aux citoyens d'en acheter un autre. Cette application est un outil supplémentaire dans la lutte contre le coronavirus, mais ne remplace pas les autres instruments."
Téléchargeable via iOS ou Android, l'application "Coronalert" fonctionne avec des écrans verts et rouges. Un écran vert signifie que l'utilisateur présente un faible risque et qu'il n'a pas eu de contact à haut risque. Dans le cas contraire, l'application affichera un écran rouge.
L'outil permet de garder une trace anonyme des contacts. Lorsqu'un médecin prescrit un test, l'utilisateur reçoit un code qu'il peut lier au résultat de son test dans l'application. En cas de résultat positif, la personne le reçoit via l'application et peut notifier toute personne avec qui elle est entrée en contact.
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