AXA lance en Belgique son nouveau service "Doctors Online by AXA". Nous passons à présent à la phase de recrutement des médecins. ” Il y aura évidemment une barrière claire entre les téléconsultations et nos activités d'assurance. Ce ne seront pas nos docteurs”
Depuis 2015, AXA France propose un service de téléconsultation à ses affiliés. Il amène chaque année, près de 20.000 consultations par vidéo. Comme NumeriKare l'avait annoncé en juin AXA Partners Belgium lance aujourd'hui son service de téléconsultation. Elle est la première société d'assistance belge à développer et à proposer ce service. Guy Serdobbel responsable de acommunication d'AXA Partner Assistance est confiant : « Nous avons préparé tous les outils techniques pour que la téléconsultation fonctionne bien. Nous avons fait des projets-pilotes qui fonctionnent bien. Nous passons à présent à la phase de recrutement des médecins. Il y aura évidemment une barrière claire entre les téléconsultations et nos activités d'assurance. Ce ne seront pas nos docteurs. Nous allons à la rencontre de groupements de médecins du côté francophone et néerlandophones. On est en train de construire notre réseau. »
Satisfaction
Aujourd'hui, pour la France, un quart des personnes qui prennent contact pour de la téléconsultation sont des femmes qui posent des questions à propos des différentes maladies de leur enfant (environ 6.000 consultations destinées à des enfants). Du côté des chiffres, l’assureur en France se montre satisfait : « 95% des usagers se disent satisfaits du diagnostic posé par le médecin et 90% feraient à nouveau appel à ce service ».
500.000 Belges
Selon une enquête menée par AXA, 64% des Belges sont ouverts à une communication en ligne avec un médecin. "Ce service de téléconsultation consiste à permettre à nos 500.000 affiliés en assurance-hospitalisation de prendre gratuitement contact avec un médecin agréé via vidéo-conférence en cas de souci médical, et cela 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ", ajoute Guy Serdobbel, porte-parole d'AXA Partner Assistance
Pour accéder à ce service, il suffit d'être équipé d'un smartphone, d'une tablette ou d'un ordinateur avec un accès à Internet et une fonction vidéo. « Le patient est d'abord reçu par téléphone par une infirmière qui lui pose quelques questions préparatoires à la consultation. Il reçoit alors un code unique lui donnant accès à une salle d'attente virtuelle » rappelle l’assureur dans l’Echo qui a dévoilé l’information.
D’autres sociétés vont sans doute arriver sur le marché dans les prochains mois. La bataille de la téléconsultation ne fait que commencer.
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Le débat se poursuit sur @NumeriKare
Un avis medical ... mais vers wuel reseau/hopital le patient sera t il adresse? @numerikare @Karolien1231 @NatSchirvel @drbejj @DrGilbertBJ @B_Hf_T @vividoctor @Ilse_Degreef @theharleydoc @remi_florquin @Scanulucio
— Sam Ward (@dr_wardsam) November 26, 2019
Ceux qui sont partenaires avec leur assurance ?
— roi des pirates (@roidespirates) November 26, 2019
Exactement: l'assureur prendra sous contrat des médecins qui, selon un cahier de charge/SLA, recevront les appels, exécuteront la consultation, et se feront payer par l'assureur qui lui perçoit la prime du contrat individuel du patient. Mini HMO façon AXA.
— jacques de Toeuf (@j_detoeuf) November 26, 2019
A ce stade, le patient est invité à consulter le médecin de famille sans choix imposé voir de se rendre aux urgences ou chez un spécialiste... d'ailleurs en Belgique ce serait illégale d'ôter la liberté de choix du citoyen. Stratégie future #BHCT20
— Karolien Haese (@Karolien1231) November 27, 2019
Bien sûr, on ne peut pas empêcher l'informatisation dans ce domaine mais attention à bien maintenir la différence avec le consentement du patient pour le partage électronique de données de santé dans le cadre de la qualité et continuité des soins. Ce n'est pas le cas ici... https://t.co/vPAzmJXYP1
— Duvillier Thibaut (@DuvillierT) November 26, 2019