Le fonds des accidents médicaux de l'Inami a réduit son arriéré de 8% en 2018, en traitant 3,34% de dossiers de plus que l'année précédente. "Les réformes en cours portent déjà leurs premiers fruits", se félicite Jo De Cock, administrateur général de l'Inami.
Depuis son lancement en 2012, le fonds a reçu 4.759 demandes, dont 486 nouvelles en 2018. Au total, 2.329 dossiers ont été clos. Dans plus de 86% des cas, le lieu de l'accident est un hôpital. Le dispensateur de soins concerné est généralement un médecin, et dans 32% des cas un orthopédiste.
L'année dernière, le fonds a versé 4,229 millions d'euros d'indemnisations. Le nombre de cas ayant donné lieu à une telle démarche ne représente que 7% des dossiers clos.
Au total, 62% des demandes ne donnent pas droit à une indemnisation.
L'activité du fonds n'a réellement débuté qu'en 2013, lorsqu'il a été intégré à l'Inami. Submergée par les demandes, l'institution s'est retrouvée rapidement confrontée à un arriéré qu'elle peine à résorber.
En 2018, l'Inami a chargé un partenaire externe d'étudier la situation du fonds. L'analyse a débouché sur une série d'évolutions censées endiguer le retard structurel dans le traitement des dossiers.
"Le fonds investit au maximum dans la communication, tant entre les dispensateurs de soins et nous, qu'entre le dispensateur et son patient, qui sont cruciales pour notre fonctionnement. L'une des initiatives sera la formation de nos partenaires prévue pour cet automne", souligne le Dr Mia Honinckx, directrice du fonds.