Après une accumulation d’agressions à l’encontre des médecins urgentistes, le député Jan Bertels (sp.a), demande à la ministre fédérale de la santé «d’agir en rappelant les chiffres du chercheur-urgentiste Francis Somville -75% des médecins d'urgence ont plus d'un événement traumatisant dans une période de 6 mois. »
L’hôpital doit les aider
A la Chambre, Maggie de Block se dit consciente du problème. Elle rappelle qu’il existe une plateforme d’aide pour les médecins soutenue par l'Ordre des médecins. « La situation des médecins urgentistes n’est pas fondamentalement différente par exemple des médecins généralistes et d'autres médecins. Il n’est donc pas prévu d’établir une plateforme spécifique pour les médecins urgentistes. De nombreuses campagnes ont déjà été menées. Il y a aucun plan pour mettre en place une campagne spécifique pour les médecins urgentistes.»
Face à ces agressions, la ministre rappelle que «les médecins d’urgence peuvent utiliser le soutien fourni par les hôpitaux pour leurs employés. Le premier soin après un événement traumatisant est toujours l'accueil qui peut être organisé au sein de l'équipe elle-même. Si cela ne suffit pas, ils peuvent, comme tous employés, via l'employeur - dans ce cas via l'hôpital – faire appel à un soutien du médecin du travail.»
Pas certain que cela va soulager les médecins urgentistes agressés à ce jour...