Le GBO annonce que, d’ici fin 2018, il aura créé sa cellule d’écoute et d’appui des stagiaires ou assistants vivant des problèmes avec leur maitre de stage. Il les assistera pour faire aboutir leur différend devant l’instance la plus indiquée. Il faut, dit-il, rompre la loi du silence.
Le GBO nuance d’emblée: la toute grosse majorité des stages se déroulent bien. Toutefois, il y a des situations altérées par des frictions relationnelles, ou qui confinent à l’exploitation ou au harcèlement. Le jeune concerné se sent souvent démuni, ne sachant à quel saint se vouer.
Le CCFFMG (le Centre de coordination francophone pour la formation des MG) compte bien une commission ‘litige’ mais elle semble peu sollicitée par les assistants, qui l’imaginent partiale, relate le GBO. «La commission d’agrément peut aussi auditionner assistants et mentors en conflit. Et il existe l’initiative ordinale ‘Médecins en difficulté’, mais les jeunes n’ont peut-être pas envie d’étaler leurs conflits devant l’Ordre. Notre future cellule ne veut pas se substituer à tout ceci. Elle veut, au titre de service syndical, aider les jeunes dans leurs démarches, leur obtenir un 1er avis juridique, voir s’il faut introduire une plainte devant la CMP, etc.», détaille Paul De Munck.
Le GBO a prévu d’insister, sous peu, auprès des DUMG et du CCFFMG pour qu’ils conduisent une enquête documentant ce qui dysfonctionne durant les stages, de l’absence de réelle préoccupation pédagogique aux éventuels abus de pouvoir.
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Le débat se poursuit sur @MediSphereHebdo
Donc c’est bien uniquement pour les généralistes ... et c’est cela qui est triste quand l’initiative est bonne mais limitée. @absymtweets
— Gilbert Bejjani (@drbejj) 8 novembre 2018
En tant que président du cimacs qui représente les médecins assistants de fédération Wallonie-Bruxelles, je suis assez étonné de l’apprendre via la presse ! ...
— Jerome R. Lechien, MD, PhD, MS (@JeromeLechien) 10 novembre 2018