Huit jeunes vaccinés sur dix (groupe cible des 12-17 ans) opteraient pour une injection de rappel si cette possibilité se présentait à eux, ressort-il d'un nouveau volet de la grande étude corona menée par l'Université d'Anvers en collaboration avec plusieurs autres universités. Ce nombre est nettement plus élevé qu'il y a un an, lorsque la question sur la vaccination de base avait été posée.
Avec cette étude, les chercheurs pointent d'autres changements frappants par rapport à février 2021. Deux fois plus de personnes déclarent ainsi désormais donner la main ou faire la bise à des personnes extérieures à leur propre famille. Quant à la proportion de personnes qui travaillent à temps plein à domicile, celle-ci a diminué de moitié.
Selon les données scientifiques, le bien-être mental va également dans la bonne direction, même si certains sous-groupes restent plus vulnérables sur le plan mental.
En ce qui concerne les enfants de moins de 12 ans, leurs parents ont été interrogés. Parmi eux, 42,5% ont souligné que leurs enfants avaient déjà été vaccinés. Pour les autres répondants, 11,2% ont indiqué qu'ils le feraient "certainement ou probablement", 7,7 % "peut-être" et 38,6 % "probablement ou certainement pas". Les principales raisons invoquées par les parents pour ne pas vacciner les enfants sont multiples. Certains pensent ainsi que le Covid-19 n'est pas assez grave pour les plus jeunes, d'autres que la sécurité des vaccins n'est pas suffisamment garantie ou encore qu'un vaccin n'est plus nécessaire parce que l'enfant a déjà contracté le coronavirus.