Les ados wallons et bruxellois pourront recevoir leur dose booster en Flandre

Les jeunes Bruxellois et Wallons âgés de 12 à 17 ans et complètement vaccinés peuvent, sur une base volontaire, faire une dose de rappel (dose booster) dans les centres de vaccination flamands, a décidé le ministre flamand de la Santé publique, Wouter Beke. Les détails pratiques sont encore en cours d'élaboration, selon l'Agence flamande pour les soins et la santé (Agentschap Zorg en Gezondheid).

Lors de la dernière CIM Santé, le 2 février, les ministres des différentes entités n'avaient pas pu s'accorder sur l'opportunité d'une dose booster de vaccin contre la Covid-19 pour les 12-17 ans. Et pour cause: il n'y a pas encore de recommandation scientifique en ce sens, ni de l'EMA, l'Agence européenne des médicaments, ni du Conseil supérieur de la santé (CSS), qui a décidé d'attendre l'avis de la première. 

La Flandre, poussée par la perspective des séjours de sport d'hiver en Autriche, où l'on demande de prouver l'administration d'une dose booster (ou un test PCR négatif) à partir de 12 ans si on veut éviter la quarantaine à l'entrée, a décidé peu de temps après de faire cavalier seul et de commencer la vaccination booster de ses adolescents, sur une base volontaire. 

Concrètement, des adolescents bruxellois et wallons qui se présentent dans un centre de vaccination flamand devraient pouvoir se faire administrer une dose booster s'ils le souhaitent. Cela pourrait toutefois dépendre de l'organisation, d'un centre de vaccination à l'autre. 

"La Flandre a décidé de ne pas refuser les jeunes de 12 à 17 ans de Bruxelles et de Wallonie qui se présentent dans les centres de vaccination en Flandre", a précisé mercredi soir Carmen De Rudder, porte-parole de M. Beke.

Il n'y a en tout cas eu aucun accord de principe entre ministres pour pousser cette option, indique-t-on chez la ministre wallonne de la Santé. On y rectifie donc les propos d'un porte-parole de l'agence flamande Zorg en Gezondheid, Joris Moonens, selon lequel "un accord de principe" avait été conclu en CIM Santé, avant de voir "comment régler cela sur le plan organisationnel avec les différents centres de vaccination". 

En Wallonie et à Bruxelles, le booster n'est pas proposé aux mineurs à l'heure actuelle.

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