Les différents ministres de la Santé du Royaume, à l'initiative du fédéral Frank Vandenbroucke, ont mis sur pied un groupe de travail, première étape d'une politique coordonnée sur la ménopause. Il y a déjà une meilleure prise de conscience de la ménopause ces dernières années au sein de la société, mais il reste du chemin à parcourir, ont commenté les sept ministres mercredi dans une communication commune.
Lors de la ménopause, les femmes connaissent plusieurs symptômes physiques et psychologiques. Elles peuvent également se sentir incomprises ou manquer de soutien dans leur environnement privé ou professionnel. Trouver les soins et tra itements adaptés n'est en coutre pas simple.
La ménopause reste un phénomène méconnu qui a un impact considérable sur la qualité de vie des personnes concernées, déclarent les ministres réunis mercredi en conférence interministérielle (CIM) Santé publique. "Il est crucial que les autorités offrent activement des solutions concrètes, accessibles et adaptées aux besoins des femmes ménopausées."
La mise sur pied d'un groupe de travail interfédéral permettra de réaliser un inventaire des différentes initiatives existantes en Belgique. Grâce à cet inventaire, nous percevrons mieux "les outils dont nous disposons déjà aujourd'hui et où se situent encore les points à améliorer".
Au cours d'une étape ultérieure, des recommandations seront formulées dans l'optique de rédiger un plan d'actions structuré. "L'objectif est de développer "une politique coordonnée, efficace et inclusive" afin d'améliorer la qualité de vie des femmes qui ont atteint la ménopause.
