Les applications de santé sur les smartphones ont longtemps été limitées au comptage des pas, au calcul du rhytme cardiaque ou encore au monitoring des phases du sommeil, mais grâce aux nouvelles capacités techniques, ils deviennent de plus en plus performants. Par exemple, de nombreux smartphones possèdent aujourd’hui une puce intégrée qui permet de mesurer la fréquence cardiaque.
La start-up limbourgeoise FibriCheck , par exemple, a ainsi développé une application pour la détection des arythmies cardiaques.
Pour Maggie De Block c’est une application médicale importante, car ce genre de désordre cardiaque est souvent décelé par hasard et souvent très tard. Grâce au projet M-health du Plan e-santé, pour lequel 3,25 millions d'euros ont été prévus, le gouvernement effectue actuellement des tests avec différentes technologies sur différentes pathologies. En décembre de l'année dernière, 24 projets pilotes avaient été sélectionnés.
En octobre, une première évaluation intermédiaire sera effectuée. Le rapport final est prévu le premier semestre de l'année prochaine. En outre, la ministre De Block créera un cadre juridique pour ces applications de santé. "Nous examinerons aussi comment introduire dans la nomenclature la rémunération des professionnels de la santé pour ces nouvelles pratiques ", a-t-elle déclaré.
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