Les néphrologues belges sont prêts à accueillir des patients ukrainiens dialysés 

Le Dr Jean-Marc Desmet, président GNFB, et le Dr Geert Meeus, président du NBVN, ont envoyé un courrier à l’attention de leurs membres pour connaître leur capacité d'accueil. Ils ont aussi déjà eu un contact avec le cabinet du ministre de la santé.

Devant l'urgence du conflit en Ukraine, le GNFB,  Groupement des Néphrologues Francophones de Belgique et le NBVN (le côté flamand) viennent de demander aux différents centres de dialyse en Belgique leurs capacités d’accueil. Pour rappel, le fédéral va gérer la situation via un hub à l’hôpital militaire comme l’explique le Dr Jean-Marc Desmet, néphrologue et Président du GNFB : « J’ai contacté un centre de dialyse au nord de Kiev parce qu’ils sont dans une zone où le conflit est en cours. Ils sont face à une véritable problématique pour les patients dialysés. S’ils n’ont plus d’électricité et plus d’eau, la situation pourra être rapidement dramatique pour les patients. »
Il a donc pris contact avec le SPF santé et le cabinet du ministre fédéral de la santé. « Nous leur avons dit que nous étions disponibles pour accueillir des patients si des demandes arrivent en direction de la Belgique. Si l’hôpital militaire devait accueillir des patients qui ont des besoins en terme de dialyses, ils savent qu’ils pourront venir chez nous. Évidemment, il faut bien savoir qu’actuellement nos services sont déjà très occupés en Belgique avec nos propres patients. »
Concrètement, il a donc envoyé un courrier aux membres francophones et flamands (GNFB et NBVN) pour connaître le nombre de places disponibles: "Nous avons voulu être très proactifs. Nous imaginons bien les difficultés que les patients et les médecins ukrainiens peuvent vivre. Hier, j’ai essayé d’entrer en contact avec des médecins ukrainiens, mais nous n’avons pas pu y arriver. J’ai déjà identifié deux centres de dialyse là-bas. Acheminer du matériel est illusoire, mais il doit être possible d’exfiltrer des patients en difficulté.»
Les médecins belges se montrent une fois de plus très solidaires avec les médecins et les patients ukrainiens

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